samedi 31 décembre 2011

Au revoir 2011

Quelques souvenirs de l'année qui se termine :

Forêt de Paljakka, Finlande

Glacier National Park, USA

Grand Teton National Park, USA

Mammoth Hot Springs, Yellowstone National Park, USA

Olympic National Park, USA

Glacier Cavell, Jasper National Park, Canada

Vancouver, Canada

Lac Taggart, Grand Teton National Park, USA

New York, USA

Au revoir 2011 !

lundi 26 décembre 2011

Kармен

Le Père Noël est passé et m'a apporté de jolis cadeaux. Parmi eux, un disque pour le moins original : des chansons arrangées par Chostakovitch pour l'effort de guerre soviétique. Dans la liste des chansons, la Habañera de Carmen... en russe ! Chouette, me suis-je dit, je vais pouvoir pratiquer mon russe en musique, ça ne peut pas me faire de mal, c'est bien comme ça que j'ai commencé avec l'anglais. Allez, c'est parti :

У любви, как у пташки, крылья
Её нельзя никак поймать...

samedi 24 décembre 2011

Sapin

Une amie allemande m'a raconté que traditionnellement, quand elle était petite, on ne décorait le sapin qu'à la veille de Noël. Le mien est installé et illuminé depuis quinze jours... mais pas celui de ma mère, chez qui nous allons passer le Réveillon en famille. Ce sera donc l'affaire du jour, avec toujours les mêmes décorations qui servaient déjà dans mon enfance, dans un mélange chatoyant de couleurs, n'en déplaise aux minimalistes qui préfèrent des sapins monochromes. Chez nous, le sapin est vert, rouge, or, argent, bleu, jaune, rose, orange, marron, et parsemé de petits objets multicolores. Pour le plaisir des yeux !

jeudi 22 décembre 2011

Marché couvert

Je suis allée choisir la viande de notre repas du réveillon. Au rayon boucherie, il y avait du faisan, du chevreuil, de la biche, du sanglier... tout pour nous mettre dans l'ambiance de Noël ! Et non loin, le primeur. Mes yeux habitués à la nuit précoce et aux bougies ont ressenti une certaine fraicheur. Alors sous les yeux étonnés des commis gouailleurs, j'ai pris des photographies des étals. Un petit bol de printemps au milieu de l'hiver !




lundi 19 décembre 2011

Neige

Quoi de plus agréable pour commencer les vacances qu'un peu de neige ? Saupoudrage dans le jardin, mais raquettes nécessaires pour la forêt vosgienne. Et une bonne tarte flambée pour se réchauffer !

jeudi 15 décembre 2011

Oreille absolue

Hier j'ai failli acheter un piano. Un tout petit piano, rouge, adorablement mignon, le cadeau de Noël parfait.


Mais j'ai eu le malheur d'appuyer sur la première touche avant de courir à la caisse. La première touche de ce tout petit piano était un do. Or ces derniers temps mon oreille absolue s'est réveillée. Et cette oreille s'obstinait à entendre un sol. Prise de doute, j'ai joué les autres notes du clavier. Non, rien à faire, mon oreille persistait à me dire que j'entendais "sol la si do" quand je frappais "do ré mi fa". J'ai saisi mon iPhone et vérifié sur mon application "piano" que je ne divaguais pas. J'ai donc expliqué avec regret à la vendeuse que je ne pouvais pas acheter un piano dont le clavier était décalé d'une quinte. "Ah mais madame, ce n'est qu'un jouet ! Si vous voulez un vrai piano, il faut aller dans un magasin de musique !" Ah bon. J'ai failli lui demander si les quelques livres qu'elle vendait en magasin étaient écrits en respectant l'alphabet ou si tous les "a" étaient remplacés par des "e" et ainsi de suite. Mais je n'ai pas insisté. Je suis sortie et j'ai fini par aller faire mes courses de Noël dans le magasin de musique le plus proche.

mercredi 14 décembre 2011

Instinct de survie

J'ai escaladé le mur en essayant de ne pas trop penser. Arrivée sur le module, j'ai décroché la corde d'assurage rapidement, pour éviter d'hésiter. Je me suis retournée mécaniquement, l'esprit vide. "Allez, vas-y !", m'encourageaient-ils d'en bas. Et là, malgré tous mes efforts, mon cerveau s'est branché.
Certes, il y a ce gros mousqueton solidement accroché au plafond. Certes, il y a cette corde, pas si longue, qui m'y attache tout aussi solidement. Certes, je ne risque absolument rien.
Mais non, mes yeux ne peuvent pas faire abstraction des dix mètres sous mes pieds. Non, mes mains ne peuvent pas lâcher les prises rassurantes du mur. Non, mes pieds ne peuvent pas s'approcher de ce précipice. Non, mon cerveau ne peut pas m'autoriser à sauter dans le vide !
Comment j'ai réussi à surmonter mon instinct de survie, comment j'ai réussi à projeter mon corps vers ce que mon cerveau refusait de toutes ses forces, je ne sais pas. Alors oui, je suis très fière de moi, mais je ne suis pas prête à recommencer !

jeudi 8 décembre 2011

Promenade

Journée normale, sans catastrophe, sans panne (!), agréable. Fin de journée un peu tard mais paisible. Quand j'ai fermé mes volets, j'ai eu envie d'air. Il était six heures du soir, la nuit était tombée depuis longtemps, le vent faisait danser les feuilles mortes. J'ai empoigné les factures que je venais de liquider et j'ai décidé de les apporter à l'agence comptable malgré l'heure tardive. En guise de promenade. J'ai respiré l'air frais de tout mon saoul, sans me presser. Une vraie promenade, quand on prend son temps, quand on ne regarde pas la montre. Je devrais faire ça plus souvent.

mercredi 7 décembre 2011

Saint Nicolas

Hier j'ai reçu un cadeau. Il ne provenait pas du Grand Saint Nicolas, c'était le Grand Saint Nicolas ! Ma jolie crèche en santons de Provence va donc recevoir la visite du saint patron de la Lorraine, tandis que moi, je savoure chocolat et pain d'épices avec délectation : il ne faut pas perdre les bonnes habitudes.

Merci Saint Nicolas !

dimanche 4 décembre 2011

Avent

J'ai sorti mon chandelier de l'Avent, que j'allume chaque matin. J'ai exposé ma grande image de forêt enneigée, d'où je découvre chaque jour les détails cachés. J'ai accroché mon calendrier en tissu provenant du marché de Noël de Kaysersberg. Je me suis fait aussi le petit plaisir d'une scénette Playmobil recevant le courrier du père Noël jour après jour. Sans oublier, bien sûr, un calendrier recelant des chocolats. Bien sûr !

mardi 15 novembre 2011

Budget nouveau

Le budget nouveau est arrivé. J'ai passé un délicieux après-midi à jongler avec les chiffres pour arriver à faire apparaître un joli zéro dans la case recettes - dépenses. Avec succès ! Mais aurai-je assez d'argent dans chaque ligne pour tenir jusqu'au 31 décembre 2012, ça...

lundi 14 novembre 2011

18h47

A 18h47 j'ai décidé d'arrêter de travailler. "Mais tu es encore là ?!" s'était un peu plus tôt exclamée Carol, qui arrivait pour répéter en solo avant la répétition d'orchestre de 20h. Ben oui... cette semaine, je dois faire un mandatement, préparer le budget de l'an prochain, et évaluer la moitié des agents du collège... "Tout ça ?!" Ben oui... sans compter le quotidien, bien sûr. "Et le violon !" Ben oui. "Comment fait-on pour tout faire ?!" s'est demandé mon Chef d'établissement à 18h38. Mais à 18h47, sur le pont depuis 8h du matin, j'ai senti une certaine fatigue. Alors j'ai fermé mon bureau, j'ai placé l'aiguille de l'horloge ornant ma porte sur 8h30 (une petite demi-heure de sommeil en plus, quel bonheur), et je suis rentrée chez moi pour manger. Avant de ressortir pour la répétition d'orchestre.
Et ce n'est que le premier jour de la semaine (soupir).

vendredi 11 novembre 2011

Oubli

Sur le menu de la semaine, j'ai écrit à la date d'aujourd'hui : "Armistice 1918". Malgré ça, une enseignante m'a raconté hier que ses élèves ne savaient pas à quoi correspondait ce jour férié.
Ce matin j'ouvre mon programme télévisé pour regarder quels films sont diffusés cet après-midi et ce soir. Mais rien. Sur la dizaine de films proposés sur les grandes chaines nationales, aucun n'a un quelconque rapport avec la Première Guerre Mondiale. Quelle misère pour la mémoire de tous ces hommes envoyés à l'abattoir...


Et ne nous étonnons plus de l'ignorance de nos bambins.

mardi 8 novembre 2011

"You're sitting on my future..."

J'ai commencé l'année scolaire dans un certain contentement, une certaine sérénité quant à ma situation personnelle et professionnelle. Puis un mercredi matin comme un autre, une personne est entrée dans mon bureau et m'a engueulée pendant plus d'une heure. J'en suis ressortie complètement sonnée et surtout avec la certitude que je n'accepterais plus jamais de subir ça. Alors j'ai envoyé un dossier de candidature pour des postes à l'étranger, et je me suis inscrite à l'examen professionnel de calife à la place du calife. Ce soir j'ai décidé de terminer le curriculum vitae requis pour cet examen. Mais impossible de remettre la main sur mon esquisse. Pas folle pourtant, je venais de le sortir de mon sac quelques minutes auparavant, et les objets ne disparaissent pas tout seuls ! C'était sans tenir compte des éléments mobiles de mon environnement. "Big fur cat, you're sitting on my future..."

vendredi 4 novembre 2011

Vacances pluvieuses mais mélodieuses

Ayant décidé de prendre de vraies vacances, je suis montée dans un bus en direction du Languedoc. Plein de pluie, pas assez de sommeil, pas assez de chaleur, mais un vrai plaisir à joindre ma voix aux choeurs de Gradus Ad Musicam à Sijean, Saint Guilhem le Désert et Montpellier. Et une réelle satisfaction à entendre résonner Telemann, Fauré, Brahms ou Bach autour de moi dans des lieux aussi extraordinaires que l'abbatiale Gellone à Saint Guilhem ou l'abbaye de Fontfroide. Même si maintenant je suis devenue baryton...

mardi 25 octobre 2011

Professionnelle

J'ai avoué dans un précédent message avoir abdiqué devant une difficulté technique de la Messe en ut de Mozart. Je ne sais pas quelles sont les connaissances musicales du journaliste de l'Est Républicain qui a assisté à notre prestation le 15 octobre dernier, mais une chose est sûre, il ne s'en est pas aperçu. Quelle ne fut pas ma surprise de lire dans un article dithyrambique que notre orchestre était "composé en majeure partie de professionnels"... La vérité est que seul un tiers de nos musiciens est professionnel, et que tous les autres avaient, comme moi, bien travaillé. Et si j'en crois donc les oreilles du journaliste, notre rendu était à la hauteur d'un orchestre de pros. La classe.

dimanche 23 octobre 2011

Journée tranquille

Première journée à la maison depuis... quinze jours ! Soleil par les fenêtres, chaleur des radiateurs, chats allant et venant, de jolies histoires à la télévision, un peu de violon, ménage dans mes affaires... c'est bon, le calme d'un dimanche d'automne.

mardi 11 octobre 2011

Un pas en arrière, un pas en avant

Bon, j'ai abdiqué sur les trilles dans le Laudamus Te de la Messe en ut de Mozart. Après trois mois de travail, je me rends à l'évidence : j'y arrive pas !!
Mais ! Mais là où j'ai persisté, c'est pour atteindre le haut de cette voie d'escalade, la 5C noire sur le côté, là. En moulinette ? Non, pas question ! Je suis tombée, certes, j'ai essayé plusieurs semaines, mais j'ai finalement réussi à la faire en tête. Non mais.

dimanche 2 octobre 2011

Temps

Le temps file. En à peine une semaine, mon esprit s'est promené d'un monde à l'autre.
J'ai travaillé, escaladé, fait de la musique, comme chaque semaine.
J'ai aussi dit bonjour à un petit garçon qui venait de naître, en le caressant du doigt. Magique.

J'ai passé des heures à monter un dossier de candidature pour le Canada. Incertitude.
J'ai appris que j'étais bel et bien titulaire d'une maîtrise d'anglais et non d'un simple "master 1ère année". Contentement.
J'ai arpenté une voie romaine où les chariots en avaient creusé le grès. Vertige.

Et me voilà revenue dans mon nid, entourée de chats ensommeillés, comme si de rien n'était... Et la semaine prochaine, alors ?

vendredi 23 septembre 2011

Bébé

Ce matin à sept heures, quelque part en Allemagne, un petit garçon "tout mignon" est venu au monde. Elsa est devenue maman. Et me voilà "tante", en français comme en allemand...

vendredi 16 septembre 2011

Mini-chef

Hier soir j'ai hésité à aller en répétition avec le grand choeur. J'étais fatiguée, j'avais plein de travail, et puis surtout je ne chanterai pas l'oeuvre répétée en concert puisque j'occuperai une chaise dans l'orchestre. Mais j'y suis quand même allée, parce que demain j'ai une répétition de choeur importante et qu'il faut pour cela être vocalement en forme, donc entraînée.
Après l'échauffement, le Chef a décidé de travailler en pupitres. Les basses sont partis dans une autre salle avec leur chef de pupitre, les sopranes et altos sont restées dans la grande salle avec le Chef, et les ténors... les ténors étaient tous seuls. "Tu n'as jamais dirigé un pupitre, toi ?" "Ben non..." "Mais tu peux t'occuper des ténors, hein ?" "Ben..." Je n'ai pas osé dire non.
Je me suis donc retrouvée sans prévenir parachutée chef de pupitre des ténors pour déchiffrer un morceau que je ne connaissais pas, dans une langue que je ne connais pas non plus. Alors j'ai fait comme si, et hop. "Ecoutez les sopranes, elles vous font la même chose à la mesure juste avant." "Attention au la bémol, il n'est pas facile à prendre après le mi bécarre." "Là, ça se prononce greussa... enfin, je crois..." "Allez, on reprend mesure 29 avec la levée ! Deux, trois !" Et comme les ténors ont été très sages et studieux, on a bien chanté ! Enfin, pour un déchiffrage...

mercredi 14 septembre 2011

Chronique nord-américaine : les arts

En Amérique du Nord, il y a de l'art typiquement nord-américain. On a entendu parler d'Edward Hopper ou de Mark Rothko. Pas besoin de traverser l'Atlantique pour découvrir Norman Rockwell ou Jackson Pollock.
Mais qui en Europe connaît Tom Thomson, le Groupe des Sept ou Emily Carr, ces artistes canadiens qui ont inventé une manière de peindre des territoires qui résistaient aux codes de représentation européens ?

Tom Thomson, In the Northland, 1915

Lawren Harris, Maligne Lake, Jasper Park, 1924

Emily Carr, Odds and Ends, 1939

Qui en Europe connaît l'art amérindien contemporain ? Sans Claude Levi-Strauss, le sculpteur Haïda Bill Reid aurait-il été invité à Paris en 1989 ? Et qui y fera venir les oeuvres magnifiques du verrier Tlingit Preston Singletary ?

Bill Reid devant son Raven and the First Men, 1980

Bill Reid, Totem, 1958-1962
Musée d'anthropologie, University of British Columbia, Vancouver

Bill Reid, Ours grizzly haïda

Preston Singletary, Breaching Killer Whale, 2008

Preston Singletary, Raven Steals the Sun, 2008

mardi 13 septembre 2011

Chronique nord-américaine : les Américains

Mon dernier souvenir des Américains n'était pas très positif, pollué par la politique étrangère de la présidence Bush, un French bashing caricatural, et une conversation avec un jeune étudiant un peu trop imbu de sa nationalité. Cinq semaines de visite m'ont réconciliée avec eux.
Les Américains sont souriants. Même l'officier de l'immigration à Newark a plaisanté avec nous.
Les Américains ne sont pas pressés. Et c'est contagieux, je ne m'énerve plus dans les embouteillages.
Les Américains sont tolérants. Même le policier de l'aéroport a fait une croix sur le procès-verbal qu'il venait de m'offrir.
Les Américains aiment les visiteurs étrangers. Le caissier de Target (grand magasin généraliste) m'a chaleureusement remerciée d'être venue visiter Idaho Falls.
Les Américains me prennent pour une Américaine. Les touristes de la grotte de Lascaux avec qui j'avais papoté sont tombés des nues en me voyant remonter dans mon petit camping-car bien français. Et la demoiselle du camping de Seattle n'a pas compris tout de suite pourquoi je ne pouvais pas lui fournir un code postal américain pour son ordinateur. Bon, rien à voir avec leurs défauts et qualités, mais ça fait plaisir de parler américain comme il faut.
Les Américains sont serviables. N'importe quel employé de n'importe quel magasin vous dira bonjour et vous demandera si tout va bien même si vous ne lui avez rien demandé, se démènera pour vous trouver le petit article que vous cherchez au milieu de ces 50 rayons, et vous redemandera si vous trouvez tout ce que vous voulez vingt minutes plus tard en vous croisant par hasard à l'autre bout du magasin... (et tout ça avec le sourire : cf. le premier point)
Bref, les Américains sont sympas.

dimanche 11 septembre 2011

Chronique nord-américaine : Ground Zero

Août 2001 : je photographie les tours jumelles du World Trade Center, sans bien sûr imaginer que je n'aurai plus jamais l'occasion de le faire.


11 septembre 2001 : je m'écroule devant mon écran de télévision dans d'interminables sanglots.

Janvier 2002 : l'impérieux besoin de revenir sur les lieux me mène à Ground Zero, empli de ruines, de cendres et de tristesse.

Ruines des twin towers

Cendres recouvrant le cimetière de St Paul's Chapel

Hommages recouvrant les grilles devant St Paul's Chapel

Août 2011 : dix ans se sont écoulés, les ruines et les cendres ont enfin disparu, l'herbe et les nouveaux buildings ont repoussé.


Mais au mémorial du 11 septembre, les larmes continuent à couler.

samedi 10 septembre 2011

Chronique nord-américaine : icefields

Le 19 mars 2001 je suis allée écouter un écrivain canadien parler du processus d'écriture de son premier roman, Icefields. Thomas Wharton en avait situé l'action au pied du champ de glace Columbia dans les Rocheuses canadiennes. Dix ans plus tard, au pied du glacier Athabasca dominé par le champ de glace Columbia, toutes les émotions de la lecture de ce roman sont réapparues. Et surtout la fascination pour ces étendues blanches : aller voir "la-haut", se perdre dans le froid et le vent.

Mais j'ai dû me contenter de sentir la fraicheur de la glace et la toucher du doigt. Partie remise !

samedi 3 septembre 2011

Chronique nord-américaine : l'arlésienne

Les parcs nationaux regorgent d'une faune variée et peu farouche. Il suffit d'arrêter la voiture et de sortir l'appareil photo pour "capturer" des plus petits aux plus gros animaux :

spermophile

marmotte

mouflon d'Amérique

wapiti

bison

Parfois il faut prendre quelques risques si on veut également être sur la photo (mais non, je ne me rapprocherai pas davantage de ce bison, animal sauvage et dangereux !) :


Mais celui dont tout le monde parlait, celui contre lequel tous les rangers nous mettaient en garde, celui que tout le monde rêvait d'apercevoir, c'était l'ours. Alors nous avons vu des grelots anti-ours, des bombes de produit anti-ours, des poubelles anti-ours, des clôtures anti-ours, mais d'ours... point. Nous finissions par nous dire que c'était un attrape-touriste et qu'il n'y avait pas d'ours dans les Rocheuses. Et à l'instant où nous avons décidé de partir pour d'autres cieux, l'ours est apparu. Loin, certes. Mais là.

ours noir dans les feuillages

grizzly sur sa proie