dimanche 26 février 2012

Courbatures !

Je sens que j'ai délaissé mon violon ces derniers temps. Je le sens dans mon épaule gauche. Parce qu'à l'issue de ce week-end de travail pour notre prochain concert, je sens terriblement qu'elle existe, cette épaule gauche. Il faut dire que nous préparons une passion, qui alterne des récits (généralement chantés par un prophète ou un évangéliste), des arias de solistes et des choeurs. Or dans ce type d'oeuvre, les cordes de l'orchestre ne se reposent jamais. Tout juste quelques mesures de silence de temps en temps, histoire de décontracter les muscles. Et pour ne rien arranger, ce type d'oeuvre dure longtemps. Très longtemps. Mais je n'ai pas à me plaindre, le Chef a ôté 20 minutes de musique. Il en reste quand même 1h50... de quoi sentir les courbatures encore pendant quelques temps !

vendredi 24 février 2012

Délice du temps présent

J'ai repris mes activités traditionnelles. Et je savoure le temps. Le temps d'un peu de ménage. Le temps d'aller faire des courses. Le temps de compter. Le temps de répondre à mon courrier. Le temps. Sans entendre la petite voix de ma mauvaise conscience me chuchoter : "et alors, tu le travailles ce concours ?".

jeudi 23 février 2012

Courbatures

Inévitablement, avec la pratique du sport viennent les courbatures. J'ai déjà remarqué que les douleurs sont surtout vivaces le second jour qui suit l'activité. Alors la question est : ai-je mal du ski de mardi ou de celui de mercredi ? En d'autres termes, aurai-je encore plus mal demain ? Qui vivra sentira...

mercredi 22 février 2012

Randonnée d'hiver

Ayant quelques jours de liberté devant moi, je suis allée inaugurer mes nouveaux skis. Ou comment apprendre à faire du ski de randonnée en autodidacte. D'abord les fixation (tiens, ça tourne à l'arrière !), puis les peaux (non, on ne peut vraiment pas avancer sans, mon gros bleu au genou le prouve). La pratique se révèle au-delà de mes espérances : les avantages du ski de fond et du ski de piste, sans les inconvénients respectifs ! Idéal pour aller se perdre dans la forêt ou grimper les sommets. Sans parler des regards incrédules des pratiquants du ski alpin et des raquettes... ça alors, elle monte avec des skis !


dimanche 19 février 2012

Récit des évènements

Mercredi : le calme avant la tempête
Pris le train pour Paris. Dernières révisions avant de me coucher. Panique à bord : mon exposé en mode "récitation" dépasse les 10 minutes autorisées, je dois faire des coupes drastiques. Et surtout m'en souvenir, ledit exposé devant se dérouler sans aucune note. Redescendue à 9 minutes 30, je m'endors dans un calme relatif.
Jeudi : le jour de la fin du monde
Réveil spontané à 5h30, c'était vraiment pas la peine de programmer le réveil à 6h15. Départ à 7h15 pour arriver à 8h, le temps estimé du trajet à pied étant de 30 minutes. Arrivée à 7h30. Bon.
Installée dans la salle d'attente, j'échange mes bottines pour une paire de talons hauts, arme essentielle du cadre féminin. Puis attente. Attente. Je stresse. Je guette la sortie du B.O. du jour (le bulletin officiel de l'Education Nationale sort le jeudi : quelle chance pour moi). 8h20 : on nous fait émarger. Toujours pas de B.O. Attente. Je n'arrête pas de bâiller : pas assez dormi ! 9h : mon stress est décuplé. J'ai abdiqué pour le B.O. (toujours pas sorti). Je bois un coup pour arrêter de bâiller. 9h10 : mon nom retentit, je dois me rendre devant la salle de mon jury. Couloir étroit. Jambes flageolantes. Je ne sais plus comment je m'appelle.
9h20 : je pénètre dans la salle minuscule où m'attendent trois jurys reposés. Dix minutes de "voilà tout ce que j'ai fait dans ma carrière, et voilà pourquoi vous ne regretterez pas de me choisir". Le stress ne se calme pas, j'oublie une phrase de mon exposé. Puis vingt minutes de "non, je ne sais pas" parsemées de quelques réponses intelligibles (impression post-op'). Le gros nounours de gauche n'arrête pas de me sourire. Ca contre-balance le glaçon de droite. Neutralité au centre.
Je sors de là en dansant sur mes hauts talons, le soulagement étant immense même si l'impression post-op' ne fait que rabaisser mon moral tout au long de la journée. Une bonne dose d'Arnaud Tsamère me permet de passer une bonne nuit.
Vendredi : le jour d'après
Balades dans Paris et achat de skis occupent ma première journée de vacances.
20h15 : je découvre que les résultats sont déjà tombés (!) et que mon nom est sur la liste des admis. "Yes, yes, yes!" font sursauter mes voisins dans ce bar canadien où je sirote une bière avant d'aller prendre mon train. Fébrile, je vérifie mes résultats individuels, mais non, pas d'erreur... Coups de fil, SMS, il faut évidemment que je prévienne la terre entière.
Je quitte le bar un peu tard, je me trompe de sens dans le métro (l'émotion, bien sûr) et j'arrive sur le quai n° 27 à 21h14. Le train est parti à 21h13. Bon. Chargée de ma valise, mon sac à main, mon violon, un sac plastique d'achats divers, mes skis et chaussures de skis tous neufs, je vais changer mon billet au comptoir SNCF. L'employée est hilare. Moi aussi. J'apprends que c'était le dernier train pour Nancy. Bon, je prends celui pour Metz, départ 21h40 arrivée 23h04, avec autocar "omnibus" qui me ramènera à Nancy vers 1h du matin, soit deux heures plus tard que prévu. Pas grave, mon moral est inattaquable. J'ai survécu à la fin du monde. Et contre toute attente j'ai vaincu !

samedi 18 février 2012

mardi 14 février 2012

Stress

Je cherche, mais je n'ai pas souvenir d'avoir été autant stressée avant un examen. En fait, je ne suis pas stressée. J'ai peur. Hallucinant. Allez, on respire, on se change un peu les idées, on re-la-ti-vi-se. Et on pense aux vacances jeudi midi. Aoummmmm.....

samedi 11 février 2012

Veille juridique

Les révisions ont du bon, je découvre les palpitations de la veille juridique. Kézako ? Cela consiste à guetter les modifications de la réglementation.
A priori, rien de passionnant, me direz-vous. Mais si ! En m'informant sur la réforme qui va transformer les budgets de tous les établissements scolaires, j'ai découvert que l'on comptait supprimer l'EPCP. Kézako ? Encore ! Bon. L'EPCP, ou "état prévisionnel de la commande publique", est un document adopté par le conseil d'administration qui autorise le chef d'établissement à dépenser le budget selon telle ou telle procédure des marchés publics. Car, petit détail qui a son importance, selon le Code des marchés publics, toute dépense à partir du premier euro est un contrat. Or le chef d'établissement ne peut signer un contrat sans l'autorisation du conseil d'administration. Donc à moins de réunir ledit conseil chaque fois qu'on doit signer un bon de commande (soit tous les jours...), il fallait bien trouver une solution. D'où l'EPCP.
Or je déteste l'EPCP. Document interminable. Chiffres à la louche donc non réalistes. Nomenclature inadaptée (j'ai quand même ôté la ligne des portes-avions...). Alors depuis que j'ai découvert cette information, je veille. Tous les jours, je veille et surveille la sortie du décret libérateur. Et c'est un suspens haletant, digne des meilleurs polars !

dimanche 5 février 2012

Week-end studieux

J'ai passé mon week-end à réviser, bien à l'abri du froid. Revu le droit de la fonction publique. Exploré la réforme des lycées. Tenté de comprendre les méandres de l'éducation spécialisée. Ressorti les B.O. (bulletins officiels de l'Education nationale) poussiéreux de l'organisation des EPLE (établissements publics locaux d'enseignement). Complété ma chronologie des grandes dates et des grandes réformes de l'éducation. Impression de dimanche soir : je ne sais rien ! Mais pas de panique, c'est probablement un sentiment irrationnel... probablement...

vendredi 3 février 2012

Glagla

Eh oui, comme partout en Europe, il fait froid à Nancy. Il fait même très froid. Ce froid qui saisit et transperce en quelques secondes. Alors pas question de sortir sans gants ni sans chapeau. J'ai rangé mes petites chaussures au profit de bottes fourrées, et j'ai sorti mon manteau canadien d'inspiration inuit et ma confortable chapka. "Nostalgie du trappeur", a dit mon chef en me voyant ainsi vêtue. Et oui, je n'irai pas au Canada, alors le Canada vient à moi !

mercredi 1 février 2012

Cocoricouac

Entendu ce matin à la radio de la bouche d'un journaliste plein d'espoir : notre beau pays va peut-être toucher le pactole en vendant 126 avions Rafale à l'Inde. Mais, explique-t-il, il y a d'autres avions sur le coup, alors ce n'est pas gagné.
Alors si j'ai bien compris, se dit mon cerveau encore tout embrumé de sommeil, il faut donc se réjouir d'apprendre que l'Inde a décidé de s'armer un peu plus jusqu'aux dents... Bon. Cocorico. Mais si j'étais Pakistanais, je songerais à déménager...

Frontière indo-pakistanaise