mercredi 31 octobre 2012

Vacances frileuses

Les joies de la propriété : ma chaudière refuse de faire du chauffage, juste quand le temps a enfin décidé de s'accorder avec la saison et de se rafraîchir. Alors je ruse. Un coup de four dans la cuisine le temps du repas. Un radiateur d'appoint juste à côté du canapé. Les fenêtres ouvertes sur la véranda pour profiter du soleil matinal. Un petit radiateur d'appoint initialement prévu pour mon bureau du rectorat rapatrié dans ma salle de bain. Trois couches sur le dos. Et je m'occupe à monter toute ma bibliothèque Ikea pour me réchauffer

vendredi 26 octobre 2012

Contravention

L'inconvénient de mon quartier, au demeurant très tranquille et orné de nombreuses jolies façades tendance Ecole de Nancy, c'est qu'il est difficile de s'y garer. Passée une certaine heure, cela relève même de l'exploit. C'est pourquoi lundi soir, quand je suis revenue très tardivement de ma répétition d'orchestre, j'ai eu beau tourner et retourner, je n'ai pas trouvé de place. Alors fatiguée, minuit se rapprochant dangereusement, je me suis résignée pour la première fois depuis que j'ai emménagé dans ce quartier à me garer sur une non-place, comme une bonne dizaine d'autres voitures autour de moi. En me disant : "je la garerai mieux demain matin avant de partir." Mais le lendemain matin à 8h, lorsque je suis sortie régulariser ma situation, trop tard, la police municipale avait sévi à 7h52. Me voilà avec 35 € d'amende. J'ai commencé par ronchonner, évidemment. Et puis je me suis dit que cet argent n'était finalement pas perdu puisqu'il allait venir grossir les recettes municipales qui, si on y réfléchit bien, appartiennent aux habitants de la ville, donc à moi... Et cette pensée m'a soulagée instantanément. 


samedi 20 octobre 2012

Inondation

Jeudi après ma pause déjeuner, que vois-je en revenant au rectorat ? La rue est inondée. Encore ?! Je renonce à traverser le torrent et je fais un grand détour. J'apprends alors qu'une canalisation s'est rompue en haut de la rue. 
Or à chacune de mes affectations une catastrophe se produit : tempête de 1999 au lycée, toit de l'internat dans la cour ; inondation de 2012 au collège... "elle a encore les pieds mouillés", me présente la chef à mes nouveaux collègues. 
Ces coïncidences commençant à éveiller les soupçons, devant le torrent dévalant sous les fenêtres du rectorat, je me défends : "Pas ma faute, j'y suis pour rien !" En attendant nous avons été privés d'eau (et donc de sanitaires) pendant deux jours. Mais tous comptes faits, je préfère pas assez d'eau que trop.

vendredi 12 octobre 2012

Alors, ce nouveau job ?

Depuis la rentrée, j'ai fait mon trou dans mon nouveau métier. Quelques affiches aux murs du bureau histoire de faire le lien avec le passé, et hop, j'ai endossé le rôle de gestionnaire des situations particulières au coeur de la division des personnels enseignants du Rectorat. L'intitulé vous paraît rébarbatif ? Erreur. Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas autant amusée. Un dossier arrive sur mon bureau et je plonge dans la vie d'une personne inconnue. C'est comme regarder un nouveau film à chaque fois. Sans compter que certains dossiers sont si prenants que cela tourne à la série à épisodes. Quant au contenu, variété en est le maître mot. C'est la première fois que mon emploi mobilise l'intégralité de mes compétences, autant professionnelles que personnelles, toutes études et activités confondues. Le bonheur.