samedi 9 février 2013

Histoires de chats

J'ai toujours été dévastée lorsqu'il arrivait quelque chose à mes chats. La disparition de Cyrus m'a valu des années de cauchemars à l'adolescence. A la mort brutale de Ramsès j'ai passé une nuit blanche épouvantable et un lendemain tout aussi hors du temps. Les larmes n'en finissaient pas à l'idée qu'Ulysse, malade, ne guérirait pas. Trois jours de fuite de Nanock m'ont ôté le sommeil. Et quand Shihab a disparu, j'ai perdu le goût de tout jusqu'à ce que, miracle, on me le ramène.
Alors Castor disparu depuis quatre jours, je ne comprends pas pourquoi n'est pas apparu ce poids qui s'était systématiquement installé pour les autres. J'ai pleuré, mais si peu. J'ai mal dormi, mais une seule nuit. Depuis, je contemple mon intérieur sans réel manque. Indifférence ? Pourtant je ressens une petite brisure dans mon coeur chaque fois que je constate qu'il n'est pas rentré en mon absence. Et il suffit qu'on me demande si je l'ai retrouvé pour sentir les larmes affleurer à mes paupières...

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