mercredi 13 février 2013

Clovis contrebassiste

Pour me changer les idées, hier soir je suis allée au théâtre. Clovis Cornillac jouait La Contrebasse à la salle Poirel. Texte drôle et grave à la fois, interprétation brillante, ce fut un régal.  


Mais au-delà de la qualité de la pièce, j'ai passé un moment chaleureux parce que j'étais chez moi
Chez moi dans cette salle Poirel qui m'a vue faire mes premiers pas entre deux déballages de jouets dans les escaliers menant au Grand Salon. 
Chez moi entre ma mère et mon amie assise par le plus grand des hasards juste à côté de moi. 
Chez moi dans ce texte qui décrivait avec tant de justesse tous les petits travers du monde de la musique classique, et ce dans l'endroit même où je la pratique régulièrement. 
Chez moi avec cet acteur qui m'était devenu familier bien avant qu'il devienne célèbre. 
Et ce mélange de mondes familiers qui s'entrecroisent a généré en moi un sentiment de bien-être totalement inattendu et tout à fait surprenant.

Aucun commentaire: