lundi 25 octobre 2010

Gardes du corps

Je garde le souvenir brumeux de mon père engueulant un soldat tandis que sa petite fille de 4 ans versait toutes les larmes de son corps, apeurée par le klaxon du camion militaire qui venait de nous doubler. Sentiment de protection, chaud et rassurant.
Jeudi la grande fille que je suis devenue, ébranlée par une personne importune, a retrouvé avec surprise et contentement ce sentiment oublié alors que deux amis m'assuraient de leur protection physique si l'importune revenait... Je n'avais pas imaginé qu'il était si confortable d'avoir des gardes du corps !

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