dimanche 21 août 2011

Douleur sourde

Une heure du matin. Je devrais dormir. Mais je n'y arrive pas, je suis comprimée par la douleur sourde de l'attente. La longueur de la nuit à venir m'effraie. Et celle de la suivante...
Le petit Shihab n'était pas là à mon retour. Et je dois attendre lundi matin pour, peut-être, en savoir davantage.
Parfois quelques larmes. Mais je ne serai autorisée à pleurer que si... Alors je me traîne, le coeur lourd, d'une activité à une autre, en évitant de penser. Or l'instant d'endormissement est propice aux pensées. Alors je ne dors pas. Et j'attends. J'attends lundi matin. Une éternité.

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