Une heure du matin. Je devrais dormir. Mais je n'y arrive pas, je suis comprimée par la douleur sourde de l'attente. La longueur de la nuit à venir m'effraie. Et celle de la suivante...
Le petit Shihab n'était pas là à mon retour. Et je dois attendre lundi matin pour, peut-être, en savoir davantage.
Parfois quelques larmes. Mais je ne serai autorisée à pleurer que si... Alors je me traîne, le coeur lourd, d'une activité à une autre, en évitant de penser. Or l'instant d'endormissement est propice aux pensées. Alors je ne dors pas. Et j'attends. J'attends lundi matin. Une éternité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire