samedi 5 septembre 2009

Dur

Aujourd'hui j'aurais dû aller jouer du violon à une fête de mariage. Mais la vie est imprévisible, je me suis retrouvée au cimetière autour du cercueil d'un bébé. Et tout ce que j'ai pu dire, ou plutôt sangloter aux parents de l'enfant, c'est un lamentable "je suis tellement désolée". Parce qu'il n'y a rien à dire, n'est-ce pas ?
Unique consolation : l'insolent soleil s'était caché derrière un épais tapis de nuages.

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