vendredi 28 août 2009

Machu Picchu

J'ai pris un train comme il n'y en a plus en Europe, j'ai mis la musique de mon enfance dans mes oreilles, et un autocar m'a élevée sur le flanc de la montagne tropicale. Le coeur battait de plus en plus vite à mesure que le fond de la vallée s'éloignait. Au détour d'un lacet, j'ai par hasard tourné la tête. Alors les larmes ont jailli, discrètes et pudiques. Devant mes yeux émerveillés se tenait la ville inca du Machu Picchu, plus belle et plus saisissante que ce que mon imagination avait pu inventer. Et tandis que mon corps se déplaçait dans ce décor si longtemps rêvé, toutes les émotions de mes dix ans m'enveloppaient et plus rien d'autre n'existait autour.
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