Hier soir je suis allée promener mon corps sur les murs d’escalade du Club Alpin. Exercice imposé : atteindre des points donnés en n’utilisant que certaines prises.
La première montée fut un peu brouillonne, et j’ai paraît-il utilisé une prise de « fesse » non autorisée…
La seconde fut plus étudiée et donc plus facile.
La troisième fut dissipée : « je suis coincée, comment je monte mon pied gauche ?! » « tu as une étiquette collée sur ton derrière ! » … remarque très utile !
La quatrième montée fut récalcitrante. Un essai, deux essais, trois essais, chute, chute et rechute. Quatrième essai, cinquième, sixième… septième, huitième… alors que tous les autres étaient passés à la montée suivante sans trop insister (voire même sans essayer du tout), je me suis obstinée à chuter à l’avant-dernière prise.
Je me suis alors demandée quelle était la limite entre la persévérance bénéfique et l’obstination butée. Si quelqu’un a la réponse…
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